Que la Sagesse soit avec nous

citations, poème, philo.sagesse

posté le 25-08-2025 à 19:27:08

La mort faisait partie de l’amour...


 
 
 
 
 
 Peut être une image de 1 personne et monument
 

 

 


La mort faisait partie de l’amour...

Tout était devenu si intense, la mort était là...


C’était la mort littéralement ; tout prenait

soudainement fin ; il n’y avait plus de continuité,

le cerveau dirigeait le corps pour conduire la voiture,

et c’était tout...


La vie et la mort étaient là si proches, si intimement,

inséparablement unies, ni l’une ni l’autre n’était

prédominante.

 

Une chose bouleversante avait eu lieu...

Il n’est pas de discussion possible avec la mort...

Elle est si absolue, définitive.


Il ne s’agissait pas de la mort physique qui serait

un événement relativement simple et décisif.

 

Mais vivre avec la mort était tout autre chose.

 

Il y avait la vie et il y avait la mort ; elles étaient

unies, inexorablement.


Ce n’était pas une mort psychologique, un choc

qui viderait, chasserait toute pensée, tout sentiment ;

ce n’était pas une soudaine aberration du cerveau,

ni une maladie mentale.


Rien de tout cela, pas plus qu’une curieuse décision

d’un cerveau fatigué ou désespéré.


Ce n’était pas le désir inconscient de la mort.


Il serait si facile de devenir complice de ces attitudes

immatures.


C’était quelque chose d’une toute autre dimension ;

elle défiait toute description situant son objet dans

le temps et l’espace...

 

Elle était là l’essence même de la mort...

La vie même était la mort et ce qui mourrait vivait.


Dans cette voiture, entourée de toute cette beauté,

de cette couleur, avec ce « sentiment » d’extase,

la mort faisait partie de l’amour, elle faisait partie de tout.

 

La mort n’était pas un symbole, une idée, une chose connue.

 

Elle était là en réalité, en fait, aussi intense,

exigeante, que le klaxon d’une voiture

demandant le passage.

 

Carnets (p.98-99-100).


 
 
 
 
 
 
 


 
 
posté le 25-08-2025 à 19:05:01

Renaître chaque jour


 
 
 Peut être une image de 1 personne
 
 
 
 
 Que pouvons-nous faire pour être conscients et attentifs ?
Un auditeur : Que pouvons-nous faire pour être conscients et attentifs ?
Krishnamurti : Je ne crois pas que vous puissiez faire quoi que ce soit.
Tout ce que vous pouvez faire, c’est être attentifs à votre inattention.

Comprenez-vous ? Si vous essayez d’être attentifs, si vous essayez d’être
conscients, cela devient un conflit, une bataille, une démarche qui implique
le temps.
 
Je n’examinerai pas ici la question du temps, je le ferai un autre jour.
Ce que beaucoup d’entre nous désirent, c’est une continuité.

Nous pensons : « Si je pouvais être attentif tout le temps, je résoudrais
mes problèmes. » Mais nous ne sommes pas attentifs tout le temps,
c’est impos­sible, nos nerfs ne le supporteraient pas. Notre cerveau
physique lui-même est incapable d’être constamment sur le qui-vive.
 
Mais si l’on est attentif à l’inattention - je dis bien, totalement attentif
à l’inattention -, on peut découvrir tout naturellement comment
l’attention se produit sans qu’on la cherche. Ne dites pas :
« Je vais essayer », faites-le.

Observez votre propre inattention, celle qui provoque le conflit.
Ce n’est que l’inattention qui crée des problèmes, n’est-ce pas ?
Si je suis attentif, même pour une minute, dans cette minute d’attention
il n’y a pas de problème : le problème n’existe simple­ment pas.

Ce que j’entends par être attentif c’est non seulement l’être avec
les nerfs, le corps, les yeux, les oreilles, mais aussi avec votre esprit,
votre sensibilité ; et, en cet instant de complète attention, rien n’a
été expéri­menté, il n’y a donc pas d’expérimentateur.

Mais beau­coup d’entre nous ne sont pas attentifs à l’inattention, et
cela crée des conflits. Lorsque nous sommes inattentifs, nous disons
des choses que nous ne pensons pas, nous faisons des choses sans conviction, nous réagissons selon notre conditionnement.

C’est cette inattention qui crée les problèmes.
Mais lorsque l’on est attentif à l’inatten­tion, cette inattention
n’engendre aucun problème.
 
Dans le miroir des mots - Renaître chaque jour - Paris 16 mai 1965
 
 
 
 
 
 
 


 
 
 

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